Le cerveau est un organe extraordinaire : 100 milliards de cellules nerveuses, des neurones liés par des synapses, des axones qui se créent et se détruisent chaque jour en fonction des expériences. Ce sont ces petits filaments qui forment des connexions synaptiques. Si le nombre de neurones diminue avec le temps, nous pouvons cependant augmenter le nombre de connexions synaptiques.

Notre cerveau peut donc récupérer et se restructurer : c’est le principe de la plasticité cérébrale. A nous de faire en sorte de le travailler, de l’entretenir et de l’entraîner comme on le ferait pour un muscle afin qu’il devienne notre allié au quotidien que cela soit pour guérir plus vite, réduire des douleurs, nous aider à mieux fonctionner et atteindre nos objectifs. S’il peut être un bon partenaire, il peut également être un ennemi : nos pensées ont le pouvoir de créer notre réalité et comme le cerveau n’aime pas avoir tort, il imagine aisément des distorsions afin de construire un monde auquel il croit. Par exemple, si je pense que je ne suis pas capable de réussir un projet, inconsciemment on va rendre cela réel.

En revanche, si je pense que tout est possible et que je suis centré sur la recherche de solutions, alors je maximise mes chances de réussir. Nos schémas de pensée et nos croyances impactent nos vies : essayons donc de travailler ce facteur. Tout comme la façon de se parler, le cerveau n’aime pas trop les ordres : il vaut mieux se dire « ça serait bien si… », plutôt que « je dois… » ou « il faut que ».

Tout ce qu’on tournera de manière positive sera aussi plus facile à réaliser. Aidons le cerveau à changer son référentiel « plaisir/douleur » (comme faire des efforts, avoir de la patience…) car au bout du compte, cela nous permettra non seulement de changer des habitudes mais également d’atteindre plus facilement nos objectifs et développer notre potentiel.