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Les vertus de l’échec

Dans une société qui valorise la réussite et la performance, qui rejette et stigmatise l’échec, comment faire pour « oser » et prendre des risques si nous avons peur d’échouer ?
Est-ce qu’échouer est véritablement la fin du monde ?
Ou au contraire, est-ce qu’échouer ou accepter certaines défaites ne serait pas un facteur de réussite encore plus grand ? Ne faut-il pas prendre le risque de perdre pour gagner ?
Est-ce que l’échec ne nous permet pas d’apprendre plus vite, de nous améliorer ?
N’est-il pas finalement le début du succès ?

Quand nous regardons l’histoire, les grands hommes de ce monde, hommes politiques, écrivains et inventeurs ont tous comme point commun d’avoir connu l’échec avant d’atteindre le succès. Leurs échecs et erreurs ont été source d’apprentissage, à l’image de Thomas Edison qui avait cette vision de l’échec si particulière, d’avoir trouvé 1000 façons de ne pas avoir fait une ampoule, qui lui permis de le conduire jusqu’à la réussite.

Abraham Lincoln a échoué plusieurs fois aux élections avant de devenir président des Etats-Unis, Marcel Proust a réécrit plusieurs fois son roman « A l’ombre des jeunes filles en fleurs » avant d’être publié, Michael Jordan a connu plusieurs échecs avant de devenir un des meilleurs joueurs de basket de sa génération, idem pour J.K. Rowling qui s’est vu refuser « Harry Potter » par de nombreuses maisons d’édition avant de connaître un succès planétaire.

Accepter l’échec comme faisant partie de la vie donne parfois la motivation de mieux faire et amène à développer des qualités comme la pugnacité, la persévérance, l’humilité. Quand on tire des leçons de ses revers, on progresse et on devient meilleur. L’important est d’identifier ce qui n’a pas marché pour s’améliorer la fois suivante. Ces situations permettent aussi de développer ce qu’on appelle la « rage de vaincre ». Finalement, l’échec incarne simplement le fait de ne pas essayer ou de ne pas persévérer. Bien sûr, notre ego n’accepte pas facilement la défaite (il est bien plus simple de ne pas prendre de risque), ou le fait de voir notre illusion de toute puissance remise en cause, pourtant primordial pour accroître l’humilité. C’est sans doute la leçon que « l’arrogant » Steve Jobs a retenue quand il s’est fait renvoyer d’Apple en 1985. Il a dû en tirer les leçons et rebondir, et quand la société lui demande de revenir, il était devenu une personne plus humaine et créative apportant la réussite que l’on connaît.

Il ne faut pas non plus oublier que de nombreuses inventions sont nées d’une erreur ou d’un échec : le champagne et la tarte Tatin par exemple.

Alors oui, l’échec peut faire mal et il faut trouver le courage de rebondir mais il donne une saveur si particulière et une joie si intense aux victoires qui vont suivre.

Alors n’ayez pas peur d’échouer car chaque échec vous rapprochera de vos objectifs !

Success